mercredi 23 mars 2016

BILAN ► FÉVRIER 2015


Tout comme le mois dernier (ça va devenir une tradition, ma parole !), je publie mon bilan de février à la fin du mois de mars. ^^

Ce mois-ci, un mois plutôt court, j'ai lu 7 livres dont une BD, ce qui est plutôt bien (pour moi), mais bon, il y avait les vacances, du coup, ça aide !^^ En plus, c'est le même score que le mois dernier et tant mieux ! Car je peux vous assurer que ce ne sera pas du tout - mais alors pas du tout - le cas de mars hein 8D 


Image de hello, tumblr, and winter

Février. 29 jours. 7 livres lus. 1375 pages avalées.


dimanche 20 mars 2016

CHRONIQUE ► A LA RECHERCHE DE WONDLA

Couverture de A la recherche de WondlaAuteur : Tony DiTerlizzi
Éditeur : Pocket Jeunesse
Collection : -
Dernière parution française : 2012
Thèmes : Science-Fiction, Aventure, Jeunesse

Nombre de pages : 439



Éva Ennéa rêve de sortir du refuge souterrain ou elle est élevée par Mmâân, un robot. Jusqu'au jour ou elle se retrouve seule à la surface de la Terre. Elle découvre alors un monde surprenant : les arbres parlent, les baleines volent... Mais ou sont passés les humains ? Éva est pourtant certaine qu'ils existent, elle l'a vu sur un bout de carton qui porte une étrange inscription, WondLa...





Mon avis :


J'avais emprunté ce livre en bibliothèque, intriguée par son résumé prometteur et attirée à la vue du nom de l'auteur, Tony DiTerlizzi, du fait que j'avais adoré Les Chroniques de Spiderwick qu'il avait co-écrit et illustré avec Holly Black. De plus, au dos, il y avait une petite critique très positive de Suzanne Collins qui m'a convaincue. Je suis aujourd'hui très heureuse d'avoir lu ce livre qui m'a fait passer un très agréable moment.

Eva, jeune humaine tout juste adolescente, mène une vie particulière. Depuis toute petite, elle vit avec un robot Mmâân pour toute compagnie dans le Sanctuaire où elle apprend à survivre. Mais survivre à quoi ? En effet, Eva n'est jamais sortie à l'extérieur du Sanctuaire, n'a jamais rencontré personne d'autre que Mmâân et ne sait rien de son espèce, les humains. Malheureusement, un jour, une créature débarque au Sanctuaire et Eva est contrainte de s'enfuir à l'extérieur. Un monde inconnu s'offre alors à elle.
En voilà une histoire originale ! Tony DiTerlizzi nous offre là un monde inédit et tout nouveau pour nous tout autant qu'Eva ! Cet univers est unique, regorgeant de créatures à tous les recoins. Il est complexe sans être pour autant trop compliqué et c'est avec plaisir qu'on se laisse emporter dans notre lecture. De ce fait, j'étais complètement absorbée pendant la première partie du roman que j'ai lu à une vitesse éclair ! Pourtant, vers la moitié du récit, j'ai trouvé que les actions se répétaient ; Eva fuyait le grand méchant de l'histoire qui la retrouvait, elle fuyait à nouveau, il la retrouvait... J'ai donc commencé à décrocher. Pourtant, l'ambiance de cette histoire était toujours aussi attirante : bien à elle, avec des personnages adorables, j'ai même envie de dire que c'était mignon comme tout !

De plus, l'écriture de Tony DiTerlizzi correspond totalement à son univers. Douce et intrigante à la fois.  Je suis très admirative de l'auteur, car il a réussi à créer un monde passionnant et très varié. Il parvient bien à retranscrire les pensées d'une jeune adolescente, à peine sortie de l'enfance, et qui débarque dans un monde inconnu. 

Car, oui, voilà la description d'Eva qui est le personnage principal du roman et que j'ai tout simplement a-do-ré ! Sa force de caractère nous la rend très attachante car elle est à la fois encore jeune, comme un bébé que l'on voudrait protéger, mais aussi très indépendante et courageuse. Honnêtement, je ne crois pas qu'il y ait un seul personnage que je n'ai pas aimé. Je crois même que je les ai tous adorés (sauf les méchants ^^). C'est une grand qualité qu'il faut accorder à ce livre : les caractères de ses personnages. Que ce soit Varodeur, le râleur au grand cœur, Mmâân, le robot pourtant très maternelle et finalement capable de sentiments humains, Otto, la sorte d'animal de compagnie d'Eva qui est juste adorable. Tous les habitants de Wondla ont leur petit quelque chose qui les rend uniques et attachants.

J'ai trouvé la fin du livre superbe. Elle est très triste mais très belle à la fois. Pour moi, ça suffisait, une fin, certes ouverte, mais qui s'achevait d'une manière très poétique. Cependant, il y a un épilogue. Dans ma tête, ça a fait : Quoi, c'est pas la fin ? Le dernier chapitre était suffisant ! Et oui, c'était bien le cas, je pense que l'épilogue est de trop. Il nous introduit un nouveau personnage, un retournement de situation qui laisse présager une suite... que je doute pouvoir lire en français un jour. Car oui, il y a effectivement une suite mais uniquement en VO (d'après ce que j'ai cru comprendre) et je ne sais même pas si elle est sortie donc bon... L'avenir de cette saga reste flou, dommage car j'aurais lu la suite avec grand plaisir.

Ce fut donc une excellente lecture, un peu en demi-teinte pour moi ; une première partie géniale, la seconde, un peu plus terne. Néanmoins, l'univers et les personnages font largement pencher la balance de mon avis positivement. Je croise donc les doigts pour une suite qui apporterait des réponses aux questions que l'on se pose sur Wondla...

Note :


dimanche 13 mars 2016

CHRONIQUE ► DELIRIUM T1

Couverture de Delirium, Tome 1
Auteur : Lauren Oliver
Éditeur : Hachette
Collection : Black Moon
Dernière parution française : 2014 (version poche)
Thèmes : Dystopie, Amour, Suspense
Nombre de pages : 452



Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes…

« Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge. »


Mon avis :


Alors, ce livre, mais ce livre ! On me le conseille depuis tellement de temps ! Me disant que ça pourrait le faire, car c'est dans la même veine que Hunger Games, Le Labyrinthe, bref, toutes ces dystopies... Et bien, justement, c'était trop. Le livre de trop. Trop de dystopie, tue la dystopie. Hé ouais.

Lena appartient à une société qui considère l'amour comme une maladie très dangereuse. De ce fait, à l'âge de 18 ans, les jeunes subissent La Procédure, une opération leur enlevant tous sentiments amoureux. Lena, pressée d'y avoir recourt, n'imagine alors pas que sa vie, suite à une rencontre, va changer à jamais...
Bon, jusqu'à présent, je n'avais trop baigné dans ce genre de dystopie. Du coup, le résumé m'attirait beaucoup ! Malheureusement, l'ambiance n'était pas vraiment pour moi. Je ne suis pas rentrée dans l'univers de Delirium. Ni les personnages, ni les lieux ne m'ont attirée, je pense que c'est ce qui a rendu mon avis final aussi mitigé et m'a bloqué durant ma lecture.

Nous avons donc Lena en tant que protagoniste principal. Au départ, bon, elle ne me faisait ni chaud, ni froid. Je ne la détestais pas, sans pour autant la vénérer. Elle était assez différente des autres héroïnes de dystopie, n'étant pas extrêmement courageuse mais surtout très dévouée à sa société, au code imposé. Mais par la suite, elle tombe rapidement dans le cliché, c'est surtout sa manière de se comporter avec les autres personnages, d'en dédaigner certains pour d'autres, qui m'a dérangée.
Surtout avec Alex. Alex, qui, comme on s'en doute tous, deviendra le super amoureux parfait de Lena, prêt à tout donner pour elle, étant aveugle à chacun de ses défauts. Je vous assure que je soupire actuellement. Aucune originalité. Trop... parfait, oui.
J'ai trouvé ces deux personnages mous, ils ne m'ont fait ressentir leurs sentiments et cette boule au ventre que j'apprécie avoir lors de mes lectures. Cependant, j'ai beaucoup aimé le personnage d'Hannah, la meilleure amie de Lena. Étonnamment, je l'ai trouvé plus humaine, ses défauts nous les avons chacun au fond de nous.

L'écriture de Lauren Oliver est assez hypnotisante, elle nous titille, nous fait faire face à de nombreuses questions qui nous embêtent. Elle retranscrit assez bien les émotions de Lena, même si personnellement, elle ne m'a pas touchée plus que ça. Elle y introduisait un bon rythme, parfois certes un peu maladroit, mais un bon rythme tout de même.

Je ne vais quand même pas mentir, l'ambiance de base est assez prenante malgré un rythme en demi-teinte. On a envie de savoir ce qui se passera pour Lena, comment elle va s'en sortir... Je comprends ce que les gens peuvent trouver à cette saga qui est addictive et pleine de rebondissements. Malheureusement cela ne l'a pas fait avec moi. Je ne blâme pas Delirium, sans doute m'aurait-il plus plu si je l'avais lu avant, ou après avoir fait une (loooongue) pose de dystopie, je crois être en overdose, mais ce n'est vraiment pas un mauvais bouquin. Le message passé par l'auteur est très beau, une sorte d'ode à l'amour. Alors, oui, je lirai sans doute la suite mais... pas dans l'immédiat, je compte d'abord faire une petite digestion.

Note :

jeudi 3 mars 2016

CHRONIQUE ► 7 SECONDES

Couverture de 7 secondesAuteur : Tom Easton
Éditeur : Lumen
Collection : -
Dernière parution française : 2015
Thèmes : Dystopie, Suspense, Young Adult
Nombre de pages : 368


Mila vit dans un monde divisé entre, d’un côté, un continent ravagé par la guerre et, de l’autre, les Îles, enclave idyllique où, grâce à un téléphone placé dans son crâne, chacun enregistre la moindre minute de sa vie et peut choisir de la diffuser à ses abonnés. Fuyant une vie de violence et de pauvreté, la jeune fille est capturée alors qu’elle cherche à s’introduire dans ce paradis. Mais lorsque le gouvernement entreprend de lui implanter à son tour un téléphone, ils découvrent un appareil inconnu, potentiellement dangereux, dans son crâne. Une véritable chasse à l’homme commence : pour sauver sa vie, Mila ne dispose que de sept précieuses secondes d’avance sur ses poursuivants – le décalage entre la réalité et sa retransmission…



Mon avis :


Conseillé par une libraire avant les périodes de Noël, lorsque j'ai vu ce livre en bibliothèque, j'ai sauté dessus. Elle me l'avait conseillé comme un bon livre plein de surprises. Je me suis donc laissée tentée et je l'ai lu... En 2 jours.


7 secondes est une dystopie pour adolescents, comme on fait beaucoup en ce moment. Il prend place dans un monde typique du genre ; le continent est décimé par la guerre ; d'un côté, les pauvres qui vivent dans des conditions épouvantables, de l'autre, les ''Îles'', un lieu paradisiaque où tout le monde souhaite accéder. Là-bas, pas de maladies, un climat agréable et surtout, la technologie. En effet, dans les Îles, tout le monde vit avec un téléphone implanté à l'arrière du crâne, dernier gadget indispensable. Nous allons donc suivre Mila, jeune femme du continent qui s'est introduite aux Îles, dans l'espoir d'y mener une vie meilleure. Certes, 7 secondes n'innove pas beaucoup en matière de dystopie au premier regard. Pourtant, en poursuivant le récit, nous allons avoir un rythme assez différent des dystopies habituelles. Premièrement, l'histoire comporte de nombreux flash-back. D'habitude, ce n'est pas trop mon truc mais ici, ils sont courts, simples et apportent réellement quelque chose à l'histoire, aident à la compréhension de l'intrigue. Ce sont des flash-back produits plutôt récemment par rapport au récit, nous n'avons donc pas de coupure trop violente dans notre rythme. Ensuite, l'héroïne, Mila, évolue principalement seule dans ce livre, ce qui diffère des groupes se battant pour sauver l'humanité, mais ça, j'y reviendrai plus tard. Il y a énormément d'actions, quasiment aucune interruption, on a pas le temps de s'ennuyer.



Le style de l'auteur est vraiment simple, n'a pas vraiment de ''couleur'', mais pour ce genre de livres, ça ne dérange pas. Personnellement, dans ce genre d'histoire, ce que je veux c'est de l'action sans ennui, et une envie continue de tourner les pages. Tom Easton apporte remarquablement cela au livre. Je l'ai fini en 2 jours, le dévorant pour pouvoir lire la suite, connaître le fin mot de l'histoire. L'auteur ne nous embête pas avec des détails inutiles, nous avons seulement les informations essentielles pour rendre le récit addictif. Après, je peux comprendre que cela ne plaise pas à tout le monde car, oui, il y a beaucoup, énormément d'action pour de très rares dialogues. J'en aurais voulu plus, cela donne comme une impression de blockbuster américain, ce qui sans doute l'effet recherché.

Comme dit précédemment, l'héroïne, Mila évolue seule pendant une bonne partie du récit. Mais comme le récit n'est pas raconté à la 1ère personne, ses pensées, ses émotions restent assez flous car Mila n'est pas le genre de fille à s'épandre de sentiments. Elle n'en reste pas moins très attachante. Mila a eu un passé difficile, dont on fera connaissance à travers les flash-back, qui a solidement forgé son caractère : têtue, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Evidemment, comme toute héroïne de dystopie, "son courage est incroyable", cependant Mila, elle, ne cherche pas à sauver le monde. C'est assez triste à dire comme ça mais elle veut juste se sauver la peau, ce qui est parfaitement compréhensible. Ses idéaux vont changer au cours du récit, vous vous en doutez, mais à la base, c'est comme ça pour elle et pas autrement. Elle veut juste vivre sa vie heureuse, point.

Puis, il y a Adam, second personnage principal. Policier chargé de s'occuper de Mila à son arrivée sur les Îles, c'est un très bon personnage. Ce n'est ni un bad boy, ni un gars baraqué surdoué en sport, non, Adam est un homme simple, et c'est cette simplicité qui le rend si attachant.

Et après... et bien, voilà. 2 personnages. Et c'est tout. Après, évidemment qu'il y en a d'autres, mais dans l'ensemble, bah, c'est tout. Moi qui adore avoir de nombreux caractères et bien, j'étais déçue. L'auteur reste principalement fixé sur ces deux-là et les autres, c'est quelques lignes et pouf, c'est fini pour eux. C'est un des plus gros points faibles de cette histoire pour moi, alors que de nombreux personnages rencontrés auraient pu être très intéressants et complexes à suivre.



Et la petite déception (malheureusement) de la fin, c'est l'épilogue. Décidément, les épilogues de dystopie, très peu pour moi ! Il est trop flou et pas assez précis. Les actions qui s'y passent ne font pas naturelles car elles sont assez mal introduites et décrites. Après, il est très rassurant de savoir ce qu'il est advenu de nos héros à la fin, je vous l'accorde.



C'était donc un très bon livre, au rythme palpitant, fini en un temps record ! L'absence de personnages et de dialogues ternit certes un peu le tout mais il n'en reste pas moins une bonne dystopie semblable aux autres, sans trop l'être tout de même !

Note :