mercredi 23 novembre 2016

CHRONIQUE ► HARRY POTTER ET L'ENFANT MAUDIT


Auteur :
 
Joanne Kathleen Rowling, Jack Thorne, John Tiffany
Éditeur : Gallimard
Collection : -
Dernière parution française : 2016

Thèmes :Théâtre, Fantastique, Magie
Nombre de pages : 330


Être Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il est un employé surmené du Ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus Severus, doit lutter avec le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu. Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus.



CETTE CHRONIQUE CONTIENT DES SPOILERS SUR LA SAGA HARRY POTTER ET NON CE N'EST PAS UNE SUITE

Bon. Là, je m'attaque à un point plutôt sensible. Le fameux Harry Potter ! Le livre qui divise ! Je vous préviens dès à présent, je n'ai pas aimé. Honnêtement, j'aime ne pas l'aimer. Car si jamais je l'avais apprécié, je me serais sentie coupable, me rendant sûrement compte du grand nombre d'horribles clichés qu'il contient. J'en serre les dents à la simple pensée. Pourtant, de bonnes conditions étaient réunies pour que je passe un bon moment : le lire en ''avant-première'' (je l'ai juste lu en anglais, hein...), avec ma sœur, nous échangeant les répliques... Et bien, non. Etant grandes Potterhead toutes les deux, nous ne pouvions que nous faire remarquer les absurdités présentes. Et non, comme vous pouvez déjà vous en rendre compte, je ne prendrai pas de pincettes.




Nous reprenons la saga sur le quai de la gare, lors de l'émouvant échange entre Harry et son fils, Albus. Très vite nous allons suivre la nouvelle génération de Harry Potter à Poudlard. Albus, agacé d'être sans arrêt comparé à son père et d'être le mouton noir de la famille, décide de faire ses preuves...

RIEN QUE les premiers mots de cette chronique m'horripilent : ''Auteur : JK Rowling''. Aaaargh ! J'admire vraiment cette femme, son talent, ses valeurs, mais là, c'est trop. Non, ce n'est pas notre maman Rowling qui a écrit cette pièce de théâtre. Pas du tout ! Son nom écrit sur la couverture est purement et simplement une opération commerciale ! Je trouve vraiment dommage qu'elle ait ''vendu'' son nom de cette manière.


Je ne sais pas vraiment comment structurer cette chronique. Bon. L'histoire. A la vue de mon bref résumé j'imagine déjà les froncements de sourcils. J'admets qu'il n'est pas très bien rédigé, mais sincèrement, je n'en ai pas envie. J'ai détesté cette intrigue ! D'accord, la trame de base sur le mal-être d'Albus au sein de sa famille est intéressante mais le reste ! Le reste ! Personne ne peut faire du Rowling, à moins d'être Rowling. Et quand on s'y essaie, voilà ce que ça donne ! Une utilisation du Retourneur de Temps plus que maladroite. Je ne sais pas combien de temps Hermione l'a répété à Harry durant le tome 3, mais on ne joue pas avec le temps ! C'est une forme de magie dangereuse et complexe. Or, dans ce livre, on l'utilise beaucoup trop de fois, ce n'est juste pas crédible.



Ensuite, où est mon Poudlard ? Ma belle école de Poudlard ? On la voit à peine ! Cela m'a vraiment déçue, j'aurais aimé une bonne partie du récit se passant dans l'école, pendant les cours, dans les salles communes, voir un peu les changements... Et non, presque pas.

Attaquons le gros gros gros gros gros gros point noir. Les personnages. *se frappe la tête contre un mur* Où sont mes personnages préférés ? Quels sont ces imposteurs qui les remplacent ? Drago, mon Drago, ne peut pas être ce bisounours que j'ai vu porter son nom ! Hermione Granger n'est pas une femme insensible et cassante, surtout avec son mari ! En parlant de son mari, je n'ai jamais adoré Ron, mais au point de le faire passer pour un véritable boulet servant juste à faire de l'humour (nul) ! Mais le pire est à venir ! A un moment dans le livre, nous sommes amenés à retrouver certains des personnages passés de la saga. Par risque de spoiler, je ne dirai rien, mais il y a un caractère que j'affectionne particulièrement complètement décrédibilisé... Je vais verser ma larme...





Après, il y a la nouvelle génération, le sang neuf ! D'accord, d'accord, j'ai adoré Scorpius. C'est mon chouchou (enfin, pas que le mien à ce que j'ai cru comprendre...). Il est très attendrissant et plutôt innovant. En ce qui concerne Albus, le personnage ''principal'', il ne m'a fait ni chaud ni froid, une sorte de mini-Harry moins responsable et plutôt orgueilleux.
Mais le personnage qui m'aura le plus fait grincer les dents est Rose Weasley ! J'ai eu envie de la frapper (oui, c'est allé loin) ! C'est une vraie peste, égoïste, on se demande quelle éducation Hermione et Ron ont donné à leurs enfants...


SPOILER

J'admets un autre bon point au premier abord, rapidement assombri par la suite. Albus Severus Potter est envoyé à Serpentard. Donc, oui, c'est une bonne initiative, pour casser ce dédain envers la maison de Salazar Serpentard (la meilleure, évidemment) car, malheureusement, et j'en arrive au mauvais point, les idéaux du monde des sorciers n'ont presque pas changé depuis cette vingtaine d'années ! Toujours ce vieux cliché ''les méchants vont à Serpentard"... Mais non, voyons !

 FIN DU SPOILER


J'ai oublié de préciser qu'il s'agissait ici d'une pièce de théâtre. Par conséquent, il faut s'attendre à un texte moins travaillé, bref, sans descriptions. C'est dommage car c'est vraiment ce qui fait le charme de la saga Harry Potter. Cependant, je ne peux pas présenter ça comme un véritable défaut. Je n'ai ressenti aucune émotion (après, je n'ai peut-être pas tout saisi, l'ayant lu en VO), me suis souvent ennuyée... C'est vraiment regrettable.

Cet ouvrage est vraiment une fanfiction. Dans le but de séduire les fans, de leur faire plaisir, je suppose. Cependant, nous ne sommes pas dupes. Pour satisfaire les fans de Dramione, on va relancer l'histoire sur leurs enfants... Balançons les citations mythiques dans tous les sens pour faire surgir des souvenirs... Ramenons les personnages décédés et chéris pour les consoler... Non, non et non. Cela nous offre des moments niais et insupportables, faisant lever les yeux au ciel.



Je ne parlerai même pas de la fin qui est pour moi, une véritable blague. Je tiens à rappeler que ceci reste mon avis, et que nombreux fans ont adoré cette pièce, tant mieux pour eux ! ♥ Pour ma part, je suis extrêmement déçue, je ne considère pas cela comme une suite d'une de mes sagas préférées... L'intrigue est tirée par les cheveux et part dans tous les sens. Néanmoins, libre à chacun de le lire et de se faire son propre avis. Est-ce que je regrette ma lecture ? Je ne pense pas. Au moins, je l'ai lu et me suis fait ma propre opinion.

mercredi 16 novembre 2016

BILAN ► JUIN 2016

J'ai longtemps hésité à regrouper mes bilans pour rattraper mon retard mais je pense plutôt les publier tous à la suite. Vous allez vite faire une overdose, désolée... Mais voilà une petite idée de mes livres lus et donc, des chroniques à venir sur le blog !

Il faut cliquer sur les couvertures pour être dirigé vers la chronique ou la fiche d'informations d'un livre ! :)


Juin. 30 jours. 5 livres lus. 1568 pages avalées.








dimanche 13 novembre 2016

CHRONIQUE ► LA SÉLECTION - T1

Auteur : Kiera Cass
Éditeur : Robert Laffont
Collection : 
Dernière parution française : 2013 
Thèmes :Jeunesse, Romance, Dystopie 
Nombre de pages : 34


Trois cent ans ont passé et les États-Unis ont sombré dans l'oubli. De leurs ruines est née Illea, une monarchie de castes. Mais un jeu de téléréalité pourrait bien changer la donne.
Elles sont trente-cinq jeunes filles: la "Sélection" s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le cœur du prince Maxon, l'héritier du trône.
Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l’œil des caméras...
Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu'elle avait échafaudés s'en trouvent bouleversés...


Ah là là là, La Sélection ! Série connue et reconnue ! Cela faisait déjà un petit moment que je possédais le premier tome. Honnêtement, je ne sais pas trop ce que j'attendais pour le lire… Je lui tournais autour, indécise, sûrement freinée par le ''soit on aime, soit on déteste'' qui était souvent accordé à cette série. Et puis je l'ai lu. Attention, spoiler, j'ai adoré.^^

America, jeune fille de 17 ans, vit dans une Amérique reconstruite en une société de caste. Appartenant à la 5, celle des artistes, sa famille se sert la ceinture pour vivre. Cependant, arrive un événement qui va chambouler le pays : la Sélection. Programme de télé-réalité dans lequel le prince héritier du royaume Maxon, va devoir trouver sa future épouse, une fille du peuple. America est sélectionnée et la voilà partie au palais royal. Entre complots, trahisons, politique et amour, qui sait si America ne perdra pas la tête ?





D'accord, je l'admets volontiers, le contexte est bateau. Très semblable à d'autres dystopies telles que Hunger Games ou Le Joyau. Mais honnêtement, j'ai cessé de prendre ça en compte pour ce genre. Tout le monde crie au plagiat, mais on ne sait plus quel livre a été écrit avant l'autre… Oui, c'est vrai, les dystopies ont toutes tendance à se ressembler et à suivre le même schéma, mais à présent nous sommes prévenus.

Donc -par ce que je me suis bien égarée, il faut le dire- le contexte de La Sélection est quand même bien simpliste mais je l'ai tout de même trouvé sympa. Depuis toute petite, je joue aux princesses et au prince charmant, alors j'étais comblée !

Le plus gros point fort de cette histoire est, pour ma part, l'addiction. Je n'ai pas lu ce livre d'une traite, mais presque ! Par contre, pour le tome 2… Mais chut, je me tais vous verrez ma chronique plus tard ! Une fois rentré dans cet univers de luxe et de diamants, vous n'avez plus envie d'en sortir ! J'ai même souhaitée être à la place d'America, dans cette cage dorée. Les descriptions du palais sont tellement magiques, c'est tout bonnement ensorcelant.


Et en parlant d'ensorcellement, je suis littéralement tombée amoureuse de Maxon ! Le prince héritier, pourtant tellement attentionné avec les autres. J'ai vraiment l'impression d'être une pauvre groupie mais bon, c'était le risque à prendre de me lancer dans cette série, je suppose… Bref, vous l'avez compris, moi aussi, j'ai succombé à son charme. (Son seul défaut : il est blond).

Après, évidemment, il y a America, l'héroïne. Je ne sais pas trop quoi penser d'elle. A la fois je l'admire et d'un autre côté, elle m'agace ! Toujours incertaine et trop ''parfaite'' malheureusement. Mais bon, ça, je m'y attendais, c'est assez récurent dans ce genre de séries.

Au niveau des personnages secondaires, j'ai bien aimé Kriss mais je me suis particulièrement attachée à Marley. C'est un personnage très fort

Évidemment, il y a des moins dans ce livre. Comme l'écriture trop simple et banale de l'auteur. Mais vous savez quoi ? Je n'arrive même pas en tenir compte. C'est une expérience de lecture qui m'arrive de temps à autre : j'ai beau savoir qu'un livre est bourré de défauts, et les remarquer, en mon for intérieur, je m'en fiche ! C'est la sensation que me laissent généralement les coups de cœur…



J'avais également entendu parler de ce livre comme d'un roman à triangle amoureux insupportable. Et bien, étrangement, moi qui n'en suis pas du tout friande habituellement, cela ne m'a pas trop dérangée. Je n'ai pas trouvé qu'il prenait le dessus et qu'America passait la moitié du roman à se demander lequel était le bon, bla bla bla…

Je me suis déjà spoilé involontairement la fin de cette saga. Très honnêtement, on la devine dès ce premier tome. Si l'auteur essayait de maintenir un certain suspense, c'est raté, désolée pour elle.


Cette lecture fut donc un coup de cœur. Pas un coup de cœur phénoménal, non. C'est juste une lecture qui m'a libéré l'esprit et emportée avec elle, parfois, c'est tout ce dont on a besoin. Même si mon petit cœur en ressort chamboulé, je veux lire la suite -hum, hum, c'est déjà fait-. Par pour savoir la fin – vu que je la connais-, mais tout simplement pour rester un peu plus longtemps dans cet univers de Disney.