Auteur : Joanne Kathleen Rowling, Jack Thorne, John Tiffany
Éditeur : Gallimard
Collection : -
Dernière parution française : 2016
Thèmes :Théâtre, Fantastique, Magie
Nombre de pages : 330
Être Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il est un employé surmené du Ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus Severus, doit lutter avec le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu. Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus.
CETTE CHRONIQUE CONTIENT DES SPOILERS SUR LA SAGA HARRY POTTER ET NON CE N'EST PAS UNE SUITE
Bon. Là, je m'attaque à un point plutôt sensible. Le fameux Harry Potter ! Le livre qui divise ! Je vous préviens dès à présent, je n'ai pas aimé. Honnêtement, j'aime ne pas l'aimer. Car si jamais je l'avais apprécié, je me serais sentie coupable, me rendant sûrement compte du grand nombre d'horribles clichés qu'il contient. J'en serre les dents à la simple pensée. Pourtant, de bonnes conditions étaient réunies pour que je passe un bon moment : le lire en ''avant-première'' (je l'ai juste lu en anglais, hein...), avec ma sœur, nous échangeant les répliques... Et bien, non. Etant grandes Potterhead toutes les deux, nous ne pouvions que nous faire remarquer les absurdités présentes. Et non, comme vous pouvez déjà vous en rendre compte, je ne prendrai pas de pincettes.
Nous reprenons la saga sur le quai de la gare, lors de l'émouvant échange entre Harry et son fils, Albus. Très vite nous allons suivre la nouvelle génération de Harry Potter à Poudlard. Albus, agacé d'être sans arrêt comparé à son père et d'être le mouton noir de la famille, décide de faire ses preuves...
RIEN QUE les premiers mots de cette chronique m'horripilent : ''Auteur : JK Rowling''. Aaaargh ! J'admire vraiment cette femme, son talent, ses valeurs, mais là, c'est trop. Non, ce n'est pas notre maman Rowling qui a écrit cette pièce de théâtre. Pas du tout ! Son nom écrit sur la couverture est purement et simplement une opération commerciale ! Je trouve vraiment dommage qu'elle ait ''vendu'' son nom de cette manière.
Je ne sais pas vraiment comment structurer cette chronique. Bon. L'histoire. A la vue de mon bref résumé j'imagine déjà les froncements de sourcils. J'admets qu'il n'est pas très bien rédigé, mais sincèrement, je n'en ai pas envie. J'ai détesté cette intrigue ! D'accord, la trame de base sur le mal-être d'Albus au sein de sa famille est intéressante mais le reste ! Le reste ! Personne ne peut faire du Rowling, à moins d'être Rowling. Et quand on s'y essaie, voilà ce que ça donne ! Une utilisation du Retourneur de Temps plus que maladroite. Je ne sais pas combien de temps Hermione l'a répété à Harry durant le tome 3, mais on ne joue pas avec le temps ! C'est une forme de magie dangereuse et complexe. Or, dans ce livre, on l'utilise beaucoup trop de fois, ce n'est juste pas crédible.
Ensuite, où est mon Poudlard ? Ma belle école de Poudlard ? On la voit à peine ! Cela m'a vraiment déçue, j'aurais aimé une bonne partie du récit se passant dans l'école, pendant les cours, dans les salles communes, voir un peu les changements... Et non, presque pas.
Attaquons le gros gros gros gros gros gros point noir. Les personnages. *se frappe la tête contre un mur* Où sont mes personnages préférés ? Quels sont ces imposteurs qui les remplacent ? Drago, mon Drago, ne peut pas être ce bisounours que j'ai vu porter son nom ! Hermione Granger n'est pas une femme insensible et cassante, surtout avec son mari ! En parlant de son mari, je n'ai jamais adoré Ron, mais au point de le faire passer pour un véritable boulet servant juste à faire de l'humour (nul) ! Mais le pire est à venir ! A un moment dans le livre, nous sommes amenés à retrouver certains des personnages passés de la saga. Par risque de spoiler, je ne dirai rien, mais il y a un caractère que j'affectionne particulièrement complètement décrédibilisé... Je vais verser ma larme...
Après, il y a la nouvelle génération, le sang neuf ! D'accord, d'accord, j'ai adoré Scorpius. C'est mon chouchou (enfin, pas que le mien à ce que j'ai cru comprendre...). Il est très attendrissant et plutôt innovant. En ce qui concerne Albus, le personnage ''principal'', il ne m'a fait ni chaud ni froid, une sorte de mini-Harry moins responsable et plutôt orgueilleux.
Mais le personnage qui m'aura le plus fait grincer les dents est Rose Weasley ! J'ai eu envie de la frapper (oui, c'est allé loin) ! C'est une vraie peste, égoïste, on se demande quelle éducation Hermione et Ron ont donné à leurs enfants...
J'admets un autre bon point au premier abord, rapidement assombri par la suite. Albus Severus Potter est envoyé à Serpentard. Donc, oui, c'est une bonne initiative, pour casser ce dédain envers la maison de Salazar Serpentard (la meilleure, évidemment) car, malheureusement, et j'en arrive au mauvais point, les idéaux du monde des sorciers n'ont presque pas changé depuis cette vingtaine d'années ! Toujours ce vieux cliché ''les méchants vont à Serpentard"... Mais non, voyons !
FIN DU SPOILER
Cet ouvrage est vraiment une fanfiction. Dans le but de séduire les fans, de leur faire plaisir, je suppose. Cependant, nous ne sommes pas dupes. Pour satisfaire les fans de Dramione, on va relancer l'histoire sur leurs enfants... Balançons les citations mythiques dans tous les sens pour faire surgir des souvenirs... Ramenons les personnages décédés et chéris pour les consoler... Non, non et non. Cela nous offre des moments niais et insupportables, faisant lever les yeux au ciel.
Je ne parlerai même pas de la fin qui est pour moi, une véritable blague. Je tiens à rappeler que ceci reste mon avis, et que nombreux fans ont adoré cette pièce, tant mieux pour eux ! ♥ Pour ma part, je suis extrêmement déçue, je ne considère pas cela comme une suite d'une de mes sagas préférées... L'intrigue est tirée par les cheveux et part dans tous les sens. Néanmoins, libre à chacun de le lire et de se faire son propre avis. Est-ce que je regrette ma lecture ? Je ne pense pas. Au moins, je l'ai lu et me suis fait ma propre opinion.