dimanche 24 avril 2016

CHRONIQUE ► HÉROS DE L'OLYMPE - T5 - LE SANG DE L'OLYMPE

Couverture de Héros de l'Olympe, Tome 5 : Le Sang de l'OlympeAuteur : Rick Riordan
Éditeur : Albin Michel
Collection : Wiz
Dernière parution française : 2016 (version poche)

Thèmes : Fantastique, Jeunesse, Mythologie Grecque
Nombre de pages : 477


Alors que les membres grecs et romains de l’équipage de l’Argo II ont fait des progrès dans leurs différentes quêtes, ils ne semblent toujours pas prêts de vaincre la Terre Mère, Gaïa. Ses géants ont ressuscités – tous, et ils sont plus forts que jamais. Ils doivent être arrêtés avant la fête de Spes, le moment où Gaïa a planifié de sacrifier deux demi-dieux à Athènes. Elle a besoin de leur sang – le sang de l’Olympe – afin de se réveiller. Les demi-dieux ont de plus en plus de visions d’une terrible bataille au Camp des Sang-Mêlés. La légion romaine du Camp Jupiter, dirigée par Octave, est presque à distance de tir. Même s’il est tentant de prendre l’Athéna Parthenos à Athènes comme une arme secrète, les amis savent que l’énorme statue doit revenir à Long Island, où elle pourrait peut-être mettre fin à une guerre entre les deux camps. L’Athéna Parthenos ira à l’ouest ; l’Argo II ira à l’est. Les Dieux, toujours souffrant de trouble de la personnalité multiple, sont inutiles. Comment une poignée de demi-dieux peuvent espérer persévérer contre l’armée de Gaïa constituées de puissants géants ? Même si c’est dangereux de se diriger vers Athènes,ils n’ont aucune autre option. Ils ont déjà trop sacrifié. Et si Gaïa s’éveille, c’est la fin du jeu.


Mon avis :


Bon. Comment dire. Tout d'abord, je vous déconseille de lire cette chronique si vous n'avez pas lu les livres précédents. Si si, je vous jure, faudra pas venir pleurer après sinon. En revanche, aucun problème si vous n'avez pas lu celui-ci, j'évite au maximum de spoiler sur le livre en question dans mes chroniques.
Bon, ensuite... C'est le dernier tome. Le dernier ! Je vous assure que jusqu'à quelques instants plus tôt, j'avais envie de pleurer rien qu'en y pensant. Mais, je viens d'apprendre que Rick Riordan allait écrire une autre saga dans l'univers de Percy Jackson, et oh mon Dieu, comme je suis heureuse de l'apprendre, vous ne pouvez pas imaginer ! 
Bref, je m'égare, commençons plus sérieusement cette chronique. Cela fait déjà un an que le dernier tome des Héros de l'Olympe est sorti et je ne l'avais toujours pas lu. Comment avais-je survécu à cette longue attente ? La réponse est simple, je ne sais pas. N'ayant pas l'argent pour me l'acheter, ne le trouvant pas en médiathèque, je suppose que j'avais du peu à peu me résigner... Toutefois, lorsque j'en parlais avec un de mes amis il y a quelques semaines, il m'a dit qu'il l'avait et il m'a proposé de me le prêter ! J'étais joie ! Je l'ai donc lu au plus vite et j'en ressors satisfaite -de toute façon, je pense qu'il est impossible qu'un livre de Rick Riordan me déçoive- peut-être un tout petit peu déçue par la fin mais surtout, avec une grande mélancolie...

Dans ce dernier volume, nous retrouvons nos chers demi-dieux tant chéris -enfin, pour la plupart-. Il est l'heure pour eux de se confronter à la fin de la prophétie et d'affronter la déesse Gaïa qui compte bien renaître et faire régner la terreur sur le monde entier.

Dans ce tome-ci, nous avons 5 points de vue donc 2 jusqu'à présent jamais abordés ; Jason, Piper, Léo, Nico et Reyna. J'étais super contente lors de mes lectures des passages de Léo et de Nico qui font partie de mes chouchous de cette saga. En revanche, pour ce qui est de Piper... bon, je n'ai jamais vraiment accroché avec elle. Cependant, tous les points de vue sont intéressants et à aucun moment, je n'ai vécu la situation -très agaçante, il faut bien le dire- de vouloir sauter certains chapitres pour lire ceux de nos protagonistes favoris.
Au début de ma lecture, j'avais un peu de mal du fait que ma lecture du tome 4 remontait à plus d'un an. Je ne savais même plus qui était Reyna ! Heureusement Rick Riordan revient régulièrement sur les aventures arrivées précédemment à nos héros.
Au fil de ma lecture, je retrouvais avec grande joie mes marques. Et que j'étais heureuse de retrouver cet univers de mythologie moderne ! Pourtant, comme je l'ai expliqué un peu plus tôt, lire ces lignes m'était douloureux car je pensais que c'était la dernière des aventures de Percy et de ses compagnons -cette torture aurait pu être évitée si je m'étais un peu plus documentée, mais bon xD-
J'ai remarqué -et à mon désarroi- que dans ce tome, il y avait un peu moins de romance que dans les autres, l'auteur laissant la plus grande majorité de son roman à l'action. Pour certains, c'est un bon point, pour moi, un peu moins, étant donné que je suis une grande romantique, heureusement que nous avons une belle scène de Percabeth ;)

Je ne sais pas si j'adore ou si je déteste Rick Riordan pour le suspense de ses livres. C'est à la fois tellement passionnant de vouloir savoir sans arrêt ce qui va arriver mais également tellement frustrant lorsque l'on doit stopper sa lecture. Notre cher auteur nous laisse d'ailleurs un petit mot au début de son livre pour s'excuser de ce suspense présent dans son roman, je dois avouer que cela m'a fait sourire, du Riordan tout craché ! Car, mine de rien, j'ai tout de même lu une bonne dizaine de livre de lui. Je peux dire qu'à ma première lecture, sa plume m'avait fait grincer des dents. Je la trouvais franchement horrible, le récit étant composé en grande partie de phrase de 5 mots et du verbe ''dire'' à répétition. A présent, je suis fière. Fière de l'évolution parcourue par Rick Riordan, car oui, aujourd'hui, je trouve son style d'écriture a énormément évolué. Ses phrases sont mieux construites et j'ai relevé de nombreuses citations très poétiques. Malgré cela, il y a toujours de ses petites touches de modernité bien caractéristiques, j'ai notamment noté des références à Hunger Games et Dr Who plutôt sympathiques ;) . Je pense que l'auteur, malgré son âge -ça fait pas un peu ignoble de dire ça de ma part x)-, a du grandir durant toutes ces années, de même que ses personnages...

Rappelez-vous du petit Percy du Voleur de Foudre... Rien que de penser à son innocence, son inconscience, j'ai envie de sourire. Maintenant, nous avons un Percy plus âgé, plus responsable et qui a traversé tellement d'épreuves -cela n'efface pas son immaturité en revanche, mais c'est pour ça qu'on l'aime-. Car oui, j'ai toujours adoré Percy, c'est mon amoureux si je peux le présenter comme ça ^^ J'étais donc un peu déçue de ne pas avoir de ses points de vue, surtout pour le dernier tome, on peut même dire qu'il passe carrément au second plan, derrière les nouveaux personnages. C'est dommage, moi j'aimais bien quand c'était à la gloire de Percy ^_^
Vous vous doutez bien que si j'aime autant Percy c'est grâce à Annabeth. L'un sans l'autre ne va pas ensemble. J'adore le Percabeth, et malheureusement, pas de point de vue d'Annabeth non plus... Il  n'empêche que je suis très fière de l'évolution qu'a pris ce personnage tout au long de la saga. Elle a ses forces et ses faiblesses, elle traîne un lourd passé et c'est ce que j'adore chez elle.Et puis Nico, Nico, Nico ! Depuis la découverte de son amour secret pour Percy je l'aime encore plus ! Cela le rend tellement attachant. Il a un caractère solitaire et ne dévoile que rarement ses sentiments, il me ressemble beaucoup, c'est sûrement pour ça que je l'adore.Ça, c'était pour les anciens, maintenant, les petits nouveaux !
J'ai toujours eu un peu plus de mal avec eux, dez dez. Certains ne me faisaient ni chaud, ni froid comme Jason, Reyna ou Hazel. J'avais du mal avec d'autres tels que Frank et Piper -aaaarrg-. J'ai également eu des coups de cœur comme Léo et Calypso, formidable n'est-ce pas ! Léo est tellement mignon ! Sa maladresse le rend tellement attachant, j'ai adoré le passage où il parle du fait qu'il préfère les machines aux humains car on peut les réparer et qu'il ne se sent pas impuissant. Son humour est tellement nul qu'il en devient hilarant. Et puis, Calypso... Elle est farouche, a construit une carapace autour d'elle qui la rend captivante.
Bref, de nombreux personnages, parfois on s'y perd, mais ça nous donne une impression de colonie de vacances et de fraîcheur très amusante, c'est comme une grande famille.


Le petit point noir qui lui a fait manquer le coup de cœur est sûrement la fin. Trop rapide et un peu trop facile -car, quand on a 7 demi-dieux aux pouvoirs supérieurs aux autres, la victoire est souvent trop simple-. Bon, j'avoue qu'au milieu de ma lecture, j'ai laissé mes yeux parcourir les derniers mots de manière nonchalante donc j'avais certains éléments sur la fin, mais bon, c'est la faute de Rick Riordan et de son suspense, hein... Le dernier chapitre nous laisse sur notre faim, pour moi, c'est juste inhumain de nous laisser comme ça, sans plus d'informations ! C'est pour ça que j'espère que la nouvelle saga de l'auteur nous les apportera.

Voilà donc la fin d'une saga, une histoire qui s'achève... Les personnages me manqueront... Rick Riordan nous aura offert un beau dernier tome rempli de suspense et d'action malgré un fin un peu trop facile. Je n'ai qu'une envie, relire tous les Percy Jackson, puis les Héros de l'Olympe, pour tout recommencer, tout retrouver comme au commencement...


mercredi 20 avril 2016

CHRONIQUE ► BELLE EPOQUE


Auteur :
 Elizabeth Ross

Éditeur : Robert Laffon
Collection : R
Dernière parution française : 2013
Thèmes : Historique, Drame, Réécriture de nouvelle
Nombre de pages : 415


« Louez un faire-valoir, vous en deviendrez d'emblée plus attirante. »

Lorsque Maude Pichon s'enfuit de sa Bretagne natale pour échapper à un mariage dont elle ne veut pas, elle monte à Paris, ville-lumière en ébullition à la veille de l'exposition universelle de 1889. Hélas, ses illusions romantiques s'y évanouissent aussi rapidement que ses maigres économies. Elle est désespérément à la recherche d'un emploi quand elle tombe sur une petite annonce inhabituelle : « On demande de jeunes filles laides pour faire un ouvrage facile. » L'Agence Durandeau propose en effet à ses clients un service unique en son genre : le repoussoir. Son slogan ? « Louez un faire-valoir, vous en deviendrez d'emblée plus attirante. » Étranglée par la misère, Maude postule...



Mon avis :


J'étais très impatiente à l'idée de cette lecture, ayant toujours beaucoup aimé la période de la Belle Epoque et il faut bien le dire que ce roman était l'idéal ! De plus, sa couverture est juste magnifique. Il s'agit ici d'une réécriture d'une nouvelle d'Emile Zola ''Les Repoussoirs", que la quatrième de couverture présente ici comme inconnue. Je ressors assez contente de ma lecture mais tout de même un peu déçue...

Ici, nous retrouvons Maude qui s'est enfuie de chez elle pour trouver refuge à Paris. Hélas, elle déchante vite de ses idéaux initiaux pour la capitale ; n'ayant pas d'argent, elle se rend  à l'agence Durandeau, suite à la vue d'une annonce demandant "des jeunes femmes pour un ouvrage facile''. Là-bas, elle va exercer le métier de ''faire-valoir'', qui consiste à mettre en valeur des femmes de noblesse en les accompagnant notamment aux soirées mondaines, aux bals. Sa fonction va l'amener à faire la rencontre d'Isabelle, une noble pas comme les autres...

J'ai rarement lu des romans se passant à la Belle-Epoque, à mon grand désarroi. Pourtant, je m'y suis directement sentie immergée dès le début de ma lecture. L'intrigue était inédite -si, bien sûr, on excepte la fait qu'elle soit inspirée d'une nouvelle^^- et très intéressante, je ne connaissais pas du tout le métier de ''faire-valoir'' qu'accomplit Maude et qui m'a d'ailleurs horrifiée. On peut tout acheter avec de l'argent, même la beauté, l'attirance physique ?
Tout le long du roman, nous suivrons le point de vue de Maude, donc celui de repoussoir, que j'ai trouvé captivant : ce personnage sait clairement qu'elle est ''laide'', elle finit par s'y habituer à force de se l'entendre répéter à longueur de temps. C'est une situation abominable et que l'on trouve rarement dans les livres jeunesse, trop souvent les héros sont parfaits, admirés de tous.
Cependant, suite à un début palpitant, j'ai trouvé le milieu se ralentissait, tout du moins, il m'a moins plus que le premier tiers avec tous ses passages à l'Agence et à la présence du personnage de Marie-José dont je reparlerai plus bas. Cette partie était longue et agaçante à lire, cela étant surtout du aux états d'âme plutôt insupportables de Maude. En revanche, le dernier tiers, a remonté le rythme et l'intérêt du récit malgré une fin rapide et un peu trop facile. Mais ma lecture est rapidement passée dans la mesure où ce livre compte tout de même 400 pages -ce qui n'est pas rien-.

J'ai donc beaucoup aimé la plume de Elizabeth Ross. Elle nous plonge dans l'ambiance de l'époque et nous décrit avec précision Paris. C'est très intéressant puisqu'en 1889, la tour Eiffel est en construction, la photographie vient tout juste d'être inventée, c'est une période de grands bouleversements en France. Les personnages sont également détaillés avec soin de manière à nous offrir des situations les plus réalistes possibles. Ils sont très divers, l'auteure a bien réussi sur ce point là à nous offrir une grande variété de caractères.

Parlons de celui de Maude. Au commencement de ma lecture, je l'ai trouvé très attachante. Impressionnée par la capitale, déboussolée par sa situation, son désespoir est touchant. Savoir qu'elle est laide lui a fait un choc, elle le vit très mal. En revanche, vers la moitié du livre, Maude commence à être très désagréable, elle prend la ''grosse tête'' du fait de sa situation, je n'en dirais pas plus au risque de vous spoiler. Elle devient dédaigneuse et juge les autres de haut ce qui m'a extrêmement agacée, ma seule envie était de lui mettre des claques. Heureusement, elle finit par s'en rend compte et se corrige à travers la suite, mais ce passage m'aura laissé un goût amer de son personnage.
J'ai eu un coup de coeur sur celui d'Isabelle. C'est une noble, promise à un grand destin vu qu'elle va épouser un duc... et bien Isabelle ne veut même pas entendre parler de mariage. C'est une femme forte, passionnée par les sciences et les nouvelles techniques proposées par l'avenir... Il est assez complexe de la cerner au début mais elle devient vite un personnage très charmant.
Et enfin, Marie-José. Ah, Marie-José ! Ancien ''faire-valoir'', elle prend Maude sous son aile à son arrivée dans l'Agence. Elle est très amusante et bien dans sa peau. C'est principalement elle qui m'a fait apprécier les passages à l'Agence.


Il s'agit donc d'une bonne lecture qui m'a plutôt surprise dans son contenu et aussi déçue en un sens, j'en attendais sûrement trop. Les personnages sont très divers et variés -et l'héroïne agaçante-, on se retrouve plongés dans une autre époque qui nous est narrée à merveille. La présence de la nouvelle d'Emile Zola à la fin du roman est un petit plus, nous permettant de comparer les deux œuvres.




lundi 18 avril 2016

CHRONIQUE ► VERS LE BLEU

Couverture de Vers le bleuAuteur : Sabrina Bensalah
Éditeur : Sarbacane
Collection : Exprim'
Dernière parution française : 2014
Thèmes : Contemporain, Jeunesse, Liens familiaux
Nombre de pages : 188


Ornella et Anoushka vivent dans une caravane avec une mère loufoque et immature.
Alors que la petite Anoushka prépare l’élection de Mini- Miss Camping, Ornella se prépare à quitter le trio devenu étouffant pour enfin vivre sa vie, sa vie à elle ! Malheureusement, elle sera devancée par « La Mère », qui se sauve avec un vieil ami d’enfance fraîchement retrouvé… Et Ornella, qui rêvait de liberté, doit assumer l’éducation de sa sœur, l’impayable Noush.

Mais rapidement, Noush se révèle très débrouillarde. Elle entraîne sa sœur dans de drôles de combines pour survivre – et parsème de fantaisie le difficile quotidien.



Mon avis :


Depuis que Audrey - Le Souffle des Mots en parle (l'année dernière donc), je ne fais que penser à ce livre. Rien qu'à la vue de sa couverture, j'étais attirée. Je la trouvais belle, assez atypique et elle avait ce petit quelque chose qui m'appelait. J'ai foncé dessus à la médiathèque. A présent, je sais pourquoi ce livre m'était à ce point attractif. On a quelque chose lui et moi. Quelque chose de très très fort, puisqu'il s'agit d'un coup de cœur.

Ornella a 18 ans. Et elle en a assez. Assez de sa mère et de son comportement irresponsable. Assez de sa petite sœur, Noush, et de devoir sans arrêt veiller sur elle. Assez de vivre dans une caravane, dans un camping, assez de cet endroit touristique et paumé où elle habite. Alors, Ornella -surnommée Nel- décide partir afin de pouvoir mener sa vie seule, de trouver son chemin de liberté. Cependant, ce à quoi elle ne s'attendait pas, c'était à ce que sa mère la laisse seule, lui confiant sa petite sœur, la devançant dans ses idées d'évasion...

C'est une histoire qui paraît simple, au premier abord. Elle nous semble banale... et pourtant elle est tellement unique. Elle parle d'une situation compliquée qui arrive malencontreusement à ces deux jeunes filles qui n'ont rien demandé. Ce récit ne s'encombre pas de fanfreluches inutiles, ne nous donne pas de faux personnages avec des émotions surjouées, non, ce récit est vrai, reflet de la dure réalité. Car suivre le quotidien de ses deux soeurs qui doivent se débrouiller toutes seules, délaissées de présence maternelle est comme un coup de poignard dans le cœur. A la fois douloureux et émouvant. De leur assiette de pâtes aux folies de Noush, on est là. Dans leurs galères, leurs joies. C'est une leçon de vie. Leur contexte de vie difficile ne les empêche pas de sourire. Pourtant ce n'est pas toujours facile pour elles, bien au contraire. 
Suivre cette histoire du point de vue de Nel nous apporte une vision plutôt morose de la chose ; adulte, jamais elle n'a demandé à être la nouvelle maman de sa sœur. Mais Nel va mûrir, nous allons suivre tous ses états d'âme, son combat pour survivre avec sa jeune sœur.

Oui, je sais, cela ressemble à un roman dramatique tel que je le décris. Néanmoins, il est plein d'espoir et de valeurs. Et également, très amusant. Il est vrai que c'est surtout le personnage de Noush qui apporte cet humour, cette fraîcheur au roman. Et aussi, l'histoire du cochon. Mais ça, je vous laisse le découvrir par vous-même...

J'ai énormément d'admiration pour Sabrina Bensalah qui a écrit ce roman. J'en viens même à me demander si elle n'a pas elle-même vécu cette situation tellement ses mots sont justes. Certes, son écriture est simple. Mais une plus soutenue n'aurait pas été appropriée. J'ai simplement envie de dire qu'elle était parfaite pour ce récit. Après tout, c'est Nel, 18 ans, avec une éducation négligée, qui nous raconte l'histoire et non pas un poète de 80 ans qui connaît tout de la langue française. A travers des mots évidents, l'évidence s'impose à nous. Les sentiments de Nel sont tellement francs, honnêtes que ça émeut profondément, très très profondément.

En effet, Nel est un personnage poignant. Je ne sais pas si dans sa situation, j'aurais su me débrouiller comme elle. Courageuse, effrontée, intrépide, elle est prête à tout pour sa soeur. Elle peut paraître froide mais sa tendresse et sa générosité sont évidentes. A travers le récit, nous suivons son évolution, ses décisions et, j'ai fini par être fière d'elle. -oui, c'est bizarre d'être fière d'un personnage fictif- mais je me suis tellement attachée à elle qu'au final, ça ne m'étonne pas plus que ça.
Et puis, il y a Noush. Bon, je pourrais parler d'elle pendant des heures, étant donné que Noush est un personnage vraiment très complexe malgré son jeune âge. Elle n'a jamais réellement eu de murs dressés autour d'elle, lui montrant les limites. Ses erreurs montrent son profond sentiment de détresse. Donc, évidemment que je l'ai adoré. A la fois amusante -presque délirante- et pourtant si terre à terre. On veut la couver, la prendre dans nos bras et la serrer très fort. 

Et oui, ce petit roman qu'on dévore, fut un coup de cœur. Un coup de cœur finalement tellement évident. Comme si je l'attendais. Comme si j'en avais besoin de cette lecture. Il m'a touchée en plein cœur et m'a remuée dans tous les sens, passant du rire au chagrin. Tout cela grâce à des personnages uniques et une plume magnifiquement juste. Mon premier coup de cœur de l'année que je ne risque pas d'oublier.


lundi 11 avril 2016

BOOK HAUL ► DÉBUT 2016

ENFIN un Book Haul sur ce blog ! Il n'y en aura malheureusement pas régulièrement par la suite étant donné qu'à mon âge, je ne touche pas d'argent personnellement et ne peux donc que très rarement m'acheter un bouquin. Heureusement qu'il y a quelques petits cadeaux par-ci par-là et des achats d'occasion pour remplir ma PAL haha ^^ Cependant la plupart des livres de ce Book Haul sont lus et n'attendent qu'a être chroniqués ^^ Si vous désirez plus d'informations sur mes achats, il vous suffit de cliquer sur la couverture du livre qui vous intéresse et vous serez redirigé vers ma chronique sur ce livre si il y en a une ou vers la page Booknode de cet ouvrage 8D


Couverture de Lady Susan
Couverture : L'étrange histoire de Benjamin Button Couverture de L'Elfe du grand nordCouverture de Cathy's bookCouverture de Si c'est la fin du mondeCouverture : Peter PanCouverture de Touch, Tome 1 : TouchCouverture de Le Jeu du Maître, Tome 1Couverture de Gossip Girl, Tome 1 : Ca fait tellement de bien de dire du mal

dimanche 10 avril 2016

BILAN ► MARS 2016

Avril commence, Mars s'achève ! Je m'attendais à un bilan catastrophique, cependant, en s'y penchant de plus près, il n'est pas si mal ! Malgré la petite quantité de livres, il y a deux gros pavés qui m'amènent donc à un plus grand nombre de pages que le mois dernier ! J'ai également eu un coup de cœur que je vous chronique au plus vite, le premier de mon année 2016 !
Mars c'était le début du printemps, un mois plein de positivité ! Et puis, il y a eu Pâques et son traditionnel lot de chocolat ♥

Image de 3, pastel, and purple

Mars. 31 jours. 4 livres lus. 1459 pages avalées.

Couverture de Touch, Tome 1 : TouchCouverture de Vers le bleuCouverture de Belle ÉpoqueCouverture de Héros de l'Olympe, Tome 5 : Le Sang de l'Olympe

Livres lus :

samedi 9 avril 2016

CHRONIQUE ► TOUCH - T1

Couverture de Touch, Tome 1 : TouchAuteur : Jus Accardo
Éditeur : Albin Michel
Collection : Wiz
Dernière parution française : 2014
Thèmes : Amour, Pouvoirs, Fantastique
Nombre de pages : 379



FUIR AVEC UN GARÇON COMME LUI ?
ELLE EN A TOUJOURS RÊVÉ !

Jamais à court de répliques cinglantes, rebelle et amoureuse du danger, Deznee est pour la première fois de sa vie bouche bée. Non seulement Kale, qui se tient devant elle, est d'une beauté à couper le souffle, mais, en plus, il possède un pouvoir mortel: il réduit en poussière tous ceux qu'il touche. Quand Kale révèle qu'il est un fugitif tout juste échappé de Denazen, l'organisation dirigée par le père de Deznee, il n'en faut pas plus à la jeune fille pour choisir son camp. Qu'importe si son univers vole en éclats, qu'importe si elle est en grand danger, car elle aussi abrite un secret que nul ne connaît.


Mon avis :

Suite à un challenge, j'ai du acheter ce livre. J'ai énormément peiné à le trouver et ai du me restreindre à le commander sur Amazon. La personne qui me l'avait conseillé avait assuré qu'il allait me plaire et bien... non, ça ne l'a pas fait. Je regrette ma lecture et l'achat de ce roman.
L'histoire nous est racontée à la première personne par Deznee, jeune femme encore un peu adolescente dans sa tête, qui fait les 400 coups dans le but d'attirer l'attention de son père  très peu présent dans sa vie depuis le décès de sa mère. Un soir, alors qu'elle rentre d'une soirée elle rencontre un jeune homme ensanglanté la suppliant de l'aider. Il va vite lui expliquer qui il est un Six nommé Kale, utilisé par l'organisation Denazen dirigé par le père de Deznee (ça fait beaucoup de D^^). Cette ''entreprise'' se sert de personnes ayant des pouvoirs pour accomplir des ''missions'' à leur profit, très souvent des meurtres. Kale est donc l'un d'eux et a la capacité de réduire en poussière toutes les formes vivantes qu'il touche. Deznee décide alors de fuir avec lui et d'affronter son père...
Bien ! Un résumé qui se promettait alléchant. Toute l'intrigue autour de Kale et de son étrange pouvoir, de l'organisation Denazen me donnait plutôt bien envie ! Mais rapidement, on est tombé dans le cliché. L'histoire d'amour est gnangnan à en vomir, on sait très bien comment cela va se finir dès le début. A peine ils se voient que whooou c'est le coup de foudre. C'est exactement le genre de scénario amoureux qui m'insupporte, beaucoup trop facile à mes yeux.  
Le rythme est plutôt bon, assez addictif. Cependant, moi, je n'arrivais pas. Je peinais à poursuivre ma lecture surtout à cause des personnes mais je vous en parle un peu plus bas. Les événements s'enchaînent rapidement mais très mal, les personnages changent de sujets brusquement, leurs discussions n'ont pas de liens, cela donne un rendu assez brouillon au final. Tout manque de naturel. Tout fait faux. Deznee, l'héroïne, gobe tout ce qu'on lui dit. Si, du jour au lendemain, un inconnu venait vers vous et vous disait : ''Et, au fait, tu sais quoi, ton père est en fait un meurtrier, il t'a menti toute ton enfance, viens, allons le tuer !'' Personnellement, je n'y crois pas une seconde c'est un parfait inconnu ! Et pourtant, Deznee, elle, y croit aussitôt. Pour ma part, je trouve cela extrêmement faux et surjoué, c'est ça, comme un film où tout est surjoué, exagéré, moi, je ne tiens pas jusqu'à la fin -mais bon, vu que je n'abandonne jamais mes lectures...-
Deznee est donc le personnage principal et là ça ne l'a pas, mais alors vraiment pas, fait avec moi. Au début, je la trouvais amusante, sympathique sans plus, mais très vite, je ne la supportais plus. Très narcissique, elle était trop parfaite, tout du moins, c'est l'impression qu'elle donnait étant donné qu'elle se décrivait elle-même. Ça a été le gros point noir du roman ; l'héroïne coupait tout plaisir à ma lecture. 
Il y a également Kale, le petit ami parfait, bien entendu, sinon, ce n'est pas drôle, n'est-ce pas. A cause de la triste tournure de son passé, il est donc naïf et ne connaît rien au monde extérieur. Cela peut paraître mignon et attendrissant pour certains mais moi, ça m'a plus agacé qu'autre chose. Il est trop gentil avec Deznee alors que selon moi elle ne le mérite pas. J'avais l'impression de me trouver face à un gamin auquel il fallait apprendre à marcher. Cependant, c'est apparemment très personnel vu le nombre de chroniques que j'ai lues et dans lesquelles se trouvaient des déclarations d'amour pour ce personnage.
Et moi, pour qui j'ai craqué ? Pour le méchant, bien sûr ! Bon, méchant, tout est relatif, mais il est présenté comme un méchant garçon par notre très chère Kate. Alex, le seul qui ait vraiment une histoire, des sentiments humains mais surtout, du bon sarcasme -et ça, j'adore !

Pour ce qui est des autres et bien, il y en a trop. En effet, trop de personnages mal décrits, trop brouillon à mon goût. 

Pour finir, j'ai trouvé que l'auteur avait un style assez hésitant ce qui est parfaitement compréhensible pour un premier roman. Il essaie d'adapter son langage au public visé ; familier, parfois même grossier. Je n'adhère vraiment pas à ce genre d'écriture, excepté lorsqu'il est bien dosé mais là, encore une fois, il sonnait faux. De plus, il y a quelques maladresses dans les dialogues et les enchaînements d'événements.

Bon, globalement, je n'ai pas vraiment apprécié ce livre. Beaucoup trop de maladresses et des personnages trop niais. Des facilités au niveau du récit qui m'ont rapidement agacée. Je n'ai pas spécialement envie de lire la suite et n'en vois pas l'intérêt, mais évidemment, je le ferai car je déteste ne pas terminer ce que j'ai commencé. Cependant, ne vos fiez pas qu'à mon avis, car j'ai lu de nombreuses chroniques positives, alors, à vous de voir, mais pour moi, cela ne l'a définitivement pas fait.


Note :





mardi 5 avril 2016

CHRONIQUE ► LES MALHEURS DE SOPHIE

Couverture : Les malheurs de SophieAuteur : Comtesse de Ségur
Éditeur : Hemma
Collection : Livre Club Jeunesse
Dernière parution française : 2012 (éditions Fleurus)
Thèmes : Jeunesse, Classique, Relations
Nombre de pages : 156



A l'âge de quatre ans, Sophie de Réan est déjà une petite personne espiègle et volontaire.
Sa gourmandise, sa désobéissance, ses colères et son étourderie l'entraînent dans une suite de mésaventures comiques et pittoresques dont quelques-unes risquent cependant de tourner mal.
Elle s'en tire chaque fois grâce à l'intervention de ses parents et à l'amitié de son petit cousin Paul, qui essaye de lui donner de bons conseils.
Sophie est une enfant terrible, mais elle a bon coeur. Parviendra-t-elle à se corriger ?


Mon avis :


Bon, ce livre n'est plus à présenter, classique parmi les classiques, je l 'ai lu je ne sais combien de fois quand j'étais petite ! Cependant, après cette relecture récente, j'ai eu envie de vous en parler à travers une courte chronique qui n'apportera sûrement rien de fou à votre vision de ce livre mais je voulais absolument donner mon avis sur ce livre qui a traversé les siècles suite à sa toute première parution en 1858. 

Dans ce récit aux courts chapitres, nous retrouvons Sophie, petite fille de 4 ans, au caractère espiègle et taquin. Son passe-temps favori semble être désobéir aux ordres de sa mère qui la punit sévèrement suite à ses nombreuses bêtises.
Nous avons donc à chaque chapitre une petite aventure, une péripétie de Sophie. C'est très intéressant pour les jeunes enfants car à chaque fin de chapitre, nous avons la conclusion à cette histoire, la morale en quelque sorte.
La lecture de ce livre, m'a fait prendre compte que les châtiments, les punitions de l'époque étaient très dures. Pourtant, à cette période, il était normal de punir les enfants de coups de fouet et de les humilier. Je trouve ça plus traumatisant que pédagogue.
J'ai également été choquée ou plutôt dégoûtée de la cruauté infligée aux animaux dans ce livre. Je ne suis pas une fervente défenseure de la ligue protection des animaux mais le nombre d'animaux morts dans ce roman est déconcertant.x)

L'écriture de la Comtesse de Ségur est très belle. C'est évidemment un style ancien mais pourtant très compréhensible pour les plus jeunes. Les descriptions sont simples, certaines passages amusants, on ne s'ennuie pas. Notre lecture est rapide et agréable.

Pour ce qui est du personnage de Sophie, son caractère ne joue pas en sa faveur. On nous la décrit tout de suite comme désagréable, immature, désobéissante, insupportable... Il est même clairement indiqué qu'elle est moche, le mot est employé ainsi, brut et blessant. Elle est très méchante avec son cousin Paul, tout du moins, inconsciente des problèmes qu'elle lui cause. Il est donc dur de l'apprécier cependant on s'attache à elle, c'est comme une petite soeur et face aux punitions infligées par sa mère, j'ai éprouvé une sincère compassion envers elle et beaucoup de pitié. Elle n'a que 4 ans et cela m'a étonnée, dans mes souvenirs je la croyais plus âgée. Cela rend encore plus triste la trame du récit car on y parle de liens difficiles avec ses parents, d'une certaine solitude...

Voilà donc mon court avis sur Les malheurs de Sophie qui restera à jamais pour moi, un livre empli de nostalgie de mon enfance. Je me rappelle avoir dévoré la suite Les petites filles modèles, Les vacances... La Comtesse de Ségur restera à jamais une des auteures à avoir bercé ma petite jeunesse.

Note :


lundi 4 avril 2016

TAG ► LES CHOIX IMPOSSIBLES


Alors que je me promenais sur Twitter, j'ai vu PKJ annoncer leur nouveau TAG. Ni une, ni deux, j'ai foncé dessus à la vue du titre : Les choix impossibles ! 
Un peu comme le TAG "Would you rather...", il s'agit ici de faire un choix entre deux propositions et de ce que j'ai vu du TAG, ça m'a l'air vraiment - mais genre vraiment - compliqué. Dans le mode torture extrême, vous voyez le genre. Bref, c'est parti !
Image de choice, gif, and life

1) Votre livre préféré n'existe pas OU vous n'avez pas de coup de cœur pendant 3 ans.
Huuuum, je passe ? Ça commence bien ce TAG, je sèche déjà... Bon, petite mise en situation ; mon livre préféré, la saga L’Épreuve ou Harry Potter... Vous imaginez une vie sans une de ces sagas, surtout Harry Potter qui a captivé tant de générations ? Même si 3 ans sans coup de cœur c'est compliqué, on peut toujours relativiser en se disant qu'on a des lectures qui frôlent le coup de cœur sans en être un... Ouais, je vais partir sur ça... Même si c'est horrible.

2) Conseiller un livre OU se faire conseiller un livre.
Génial, on continue avec la torture ! D'un côté, je vais dire que je me fais conseiller des livres depuis que je suis toute petite et sans cela, je serais sûrement passée à côté de nombreuses perles... Mais conseiller un livre, c'est en parler et partager avec les autres... C'est que je fais à présent sur mon blog. Je reste bêtement devant l'ordinateur à tourner et à retourner sans cesse la question dans ma tête. Cependant, il n'est pas précisé comme dans la question précédente que c'est pour une durée précise. Alors on va dire qu'en général, je préfère conseiller des livres aux gens. Même-si-j'adore-me-faire-conseiller-hein !

3) Hunger Games OU Le Labyrinthe.
Pfff, ça par contre, c'est juste trop facile ! Je ne sais pas si cette question parle des premiers tomes de chaque saga ou alors de la saga entière (mais ce serait L’Épreuve dans ce cas-là...). Bref, dans tous les cas, Le Labyrinthe à 100% ! C'est juste toute ma vie !♥

4) Corner une page de son livre OU casser le dos.
Ni l'un ni l'autre ? Je déteste abîmer mes livres, ça en devient presque maladif chez moi. Mais bon quitte à choisir, corner une page ça se voit moins alors que l'idée de casser le dos d'un livre me donne des frissons ! Brrrr...

5) Un cliffhanger à la fin d'un premier tome et ne pas pouvoir lire le T2 avant 1 an OU un livre avec une fin ouverte qui n'aura jamais de suite.
Cette question est plutôt facile étant donné que généralement, si on lit les livres juste après leurs sorties, la sortie du tome suivant a généralement lieu l'année suivante. Evidemment, c'est insupportable mais un livre avec une fin ouverte et sans suite, ça l'est encore plus.

6) Un roman adapté en film/série OU un roman non adapté.
Un roman adapté ? Après tout, c'est ainsi que j'ai connu Le Labyrinthe, sans le film, je ne sais pas si je l'aurai lu aussi vite après. Alors oui, l'adaptation peut-être nulle, infidèle et insipide, mais je pense que généralement, elle offre au livre un plus grand public. Et puis, c'est l'occasion de découvrir des acteurs, des réalisateurs... C'est aussi comme ça que j'ai découvert mon acteur préféré... Et ouais, Brodie for ever ! De plus, c'est généralement après une sortie de film que les goodies sortent et là... Les goodies, c'est trop la vie, quoi !

7) Un livre génial avec une couverture moche OU un livre passable avec une couverture géniale.
Grrrr... J'laime pas cette question ! Il faut dire qu'ayant très peu l'occasion de m'offrir des livres, quand j'en ai la possibilité, je craque généralement sur une jolie couverture. Oui, c'est bête et cliché, mais je sais bien que je ne suis pas la seule dans ce cas ! Oui, oui, ne vous cachez pas ! Mais, il est évident qu'une lecture incroyable est bien plus importante qu'une jolie couverture. Donc, je prends le bon récit, car l'habit ne fait pas le moine !

8) Se faire spoiler un livre OU ne jamais avoir la suite.
Je déteste par dessus tout me faire spoiler un livre, un film, une série ou tout ce que tu veux. Mais en même, j'y suis habituée. Que ce soit mes amies qui me spoilent la fin de Divergente (oui, oui, vous avez bien lu, j'adore mes amies) ou alors involontairement, en trainant sur Internet à chercher plein d'informations sur mes séries et sagas favorites, bah rapidement, je tombe sur un spoil. Donc, même si c'est triste, j'opte pour le spoil car j'ai l'habitude et que ne jamais avoir la suite c'est comme la fin ouverte quoi, c'est juste pas possible.

9) Ne jamais pouvoir parler d'un super livre OU ne lire que des livres nuls pendant 2 mois.
C'est les plus horribles ces questions là avec le jamais. Ça devrait être interdit ! Le premier cas voudrait donc dire ne parler que de mauvais livres jusqu'à la fin de sa vie ?! Et puis, c'est quoi 2 mois dans une longue existence de lecteur ? Non, je prends le deuxième choix, plus qu'à espérer que les 2 mois passent rapidement et puis après, c'est parti les coups de cœur !

10) Rencontrer un auteur que vous aimez pour qu'il vous parle de son prochain livre OU pouvoir livre ce prochain livre un an avant tout le monde, sans rencontrer l'auteur.
Je n'ai jamais rencontré d'auteur de ma vie mais rien qu'en imaginant les rencontres avec mes préférés, je frémis d'impatience ! Parler avec un d'eux de ma lecture doit juste être formidable, obtenir certains indices, savoir l'histoire des personnages, se faire persuader de foncer sur le livre à sa sortie ! J'opte pour ce choix parce que pour moi, le partage vaut bien toutes les avants-premières du monde (et puis, je pourrais en parler avec personne avant longtemps, alors, c'est nul quoi...) !

11) Faire un photo avec un auteur OU se faire dédicacer un livre par cet auteur.
Comme dit précédemment, je n'ai jamais rencontré un auteur, ni fait de dédicaces, ni de photos mais je pense que je choisirais quand même la dédicace, je trouve ça plus personnel qu'une simple photo même si cela doit être un chouette cadeau. Mais bon, je garderai les photos dans ma tête !^^

12) Lire une série géniale d'une traite sans plus jamais y avoir accès après OU attendre 2 ans entre chaque tome de cette série.
Moi, j'adore relire mes livres préférés. Je sais bien que ce n'est pas le cas de tout le monde, mais moi, je suis fan ! Je trouve que c'est une manière de reconsidérer le roman, on remarque les indices étant donné qu'on connaît la fin, on retrouve nos personnages préférés... Bref, c'est un pur moment de plaisir ! Donc ne plus jamais avoir accès à une super saga c'est trop me demander. Et comme dit précédemment, je suis habituée à attendre les sorties de bouquins, alors un de plus, un an de moins...

13) Un livre triste OU un livre qui fait peur.
Je n'ai jamais lu de livres qui font peur. Enfin, devrais-je dire, qui m'ont fait peur. Je me plongeais souvent dans une lecture qui promettait d'être effrayante mais j'en ressortais ni chaud ni froid. Je suis assez difficilement impressionnable de ce côté là et le genre "horreur'', je ne l'ai jamais ressenti comme un manque. Alors qu'une lecture triste... c'est horrible de dire ça, mais j'aime les sensations que nous procurent les lectures tristes. Là, c'est totalement le contraire, je pleure tout-le-temps ! Que ce soit livres, séries, films, une vraie fontaine ! Je n'en ai pas honte, j'aime même bien l'impression de pleurer. Cela nous permet de se rendre compte de notre chance. Et lorsqu'un auteur réussit à nous faire pleurer, ça veut dire qu'il est très talentueux.

14) Un livre avec un prologue OU un livre avec un épilogue.
Je sais pas trop... Les prologues sont souvent là pour nous instaurer une sorte de mystère, d'ambiance au livre mais ils peuvent être complètement inutile et personnellement, lors de la lecture d'un prologue, je ne me suis jamais dit Ouaaah, ça a l'air trop bien ! Après pour l'épilogue, dans les sagas je trouve ça utile, même si très souvent je me dis que ça ne sert à rien (contradiction le retoooour). Je les trouve mal écrit car c'est un brusque changement de rythme par rapport au récit et remplis d'informations mal ordonnées. Mais quand il n'y en a pas, je suis pas contente, alors... Bon, allez, va pour l'épilogue.

15) Ne pas pouvoir acheter de livres pendant 6 mois OU avoir une panne de lecture de 6 mois.
Eeeeeuh, une panne de lecture pendant 6 mois ? On en parle ? Même si 6 mois sans achats livresques c'est dur, je pense que je m'en remettrai, n'ayant pas l'habitude d'acheter plus de 2 ou 3 livres tous les 2 mois. On termine avec une questions facile, merci, ça fait plaisir !xD

Image de gif, teen wolf, and holland roden

Et voilà la fin de ce TAG, oui je l'ai fait ! J'ai réussi et sans aucun joker *fière* Je vous invite chaleureusement à le reprendre, il est très amusant même si celui qui l'a écrit est un gros sadique psychopathe !x) Je vous laisse le lien une dernière fois ici et je vous fait de gros bisous les petits fruits !