Éditeur : Hachette
Collection : Black Moon
Dernière parution française : 2014 (version poche)
Thèmes : Dystopie, Amour, Suspense
Nombre de pages : 452
Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes…
« Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge. »
Mon avis :
Alors, ce livre, mais ce livre ! On me le conseille depuis tellement de temps ! Me disant que ça pourrait le faire, car c'est dans la même veine que Hunger Games, Le Labyrinthe, bref, toutes ces dystopies... Et bien, justement, c'était trop. Le livre de trop. Trop de dystopie, tue la dystopie. Hé ouais.
Lena appartient à une société qui considère l'amour comme une maladie très dangereuse. De ce fait, à l'âge de 18 ans, les jeunes subissent La Procédure, une opération leur enlevant tous sentiments amoureux. Lena, pressée d'y avoir recourt, n'imagine alors pas que sa vie, suite à une rencontre, va changer à jamais...
Bon, jusqu'à présent, je n'avais trop baigné dans ce genre de dystopie. Du coup, le résumé m'attirait beaucoup ! Malheureusement, l'ambiance n'était pas vraiment pour moi. Je ne suis pas rentrée dans l'univers de Delirium. Ni les personnages, ni les lieux ne m'ont attirée, je pense que c'est ce qui a rendu mon avis final aussi mitigé et m'a bloqué durant ma lecture.
Nous avons donc Lena en tant que protagoniste principal. Au départ, bon, elle ne me faisait ni chaud, ni froid. Je ne la détestais pas, sans pour autant la vénérer. Elle était assez différente des autres héroïnes de dystopie, n'étant pas extrêmement courageuse mais surtout très dévouée à sa société, au code imposé. Mais par la suite, elle tombe rapidement dans le cliché, c'est surtout sa manière de se comporter avec les autres personnages, d'en dédaigner certains pour d'autres, qui m'a dérangée.
Surtout avec Alex. Alex, qui, comme on s'en doute tous, deviendra le super amoureux parfait de Lena, prêt à tout donner pour elle, étant aveugle à chacun de ses défauts. Je vous assure que je soupire actuellement. Aucune originalité. Trop... parfait, oui.
J'ai trouvé ces deux personnages mous, ils ne m'ont fait ressentir leurs sentiments et cette boule au ventre que j'apprécie avoir lors de mes lectures. Cependant, j'ai beaucoup aimé le personnage d'Hannah, la meilleure amie de Lena. Étonnamment, je l'ai trouvé plus humaine, ses défauts nous les avons chacun au fond de nous.
L'écriture de Lauren Oliver est assez hypnotisante, elle nous titille, nous fait faire face à de nombreuses questions qui nous embêtent. Elle retranscrit assez bien les émotions de Lena, même si personnellement, elle ne m'a pas touchée plus que ça. Elle y introduisait un bon rythme, parfois certes un peu maladroit, mais un bon rythme tout de même.
Je ne vais quand même pas mentir, l'ambiance de base est assez prenante malgré un rythme en demi-teinte. On a envie de savoir ce qui se passera pour Lena, comment elle va s'en sortir... Je comprends ce que les gens peuvent trouver à cette saga qui est addictive et pleine de rebondissements. Malheureusement cela ne l'a pas fait avec moi. Je ne blâme pas Delirium, sans doute m'aurait-il plus plu si je l'avais lu avant, ou après avoir fait une (loooongue) pose de dystopie, je crois être en overdose, mais ce n'est vraiment pas un mauvais bouquin. Le message passé par l'auteur est très beau, une sorte d'ode à l'amour. Alors, oui, je lirai sans doute la suite mais... pas dans l'immédiat, je compte d'abord faire une petite digestion.
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